Quand le PLR troque la souveraineté suisse contre l’applaudimètre bruxellois
- Pati Bühler
- 26 août
- 2 min de lecture

PLR : Parti de la Lâcheté Répétée
La Suisse décline. Pas dans les chiffres, pas encore. Mais dans les symboles, dans les actes, dans ce qui faisait d’elle un îlot de souveraineté, d’intelligence économique, de retenue stratégique. Aujourd’hui, elle est dépassée par l’Italie en matière d’attractivité pour les grandes fortunes. Et pendant que les drapeaux tombent, les capitaines désertent : Renaud de Planta, associé de la Banque Pictet, s’exile fiscalement.
Le message est clair : même les architectes du système suisse n’y croient plus.
Mais qui a laissé les portes grandes ouvertes ? Qui a méthodiquement sabordé nos avantages compétitifs, nos garde-fous constitutionnels, notre indépendance durement gagnée ? Une réponse : le PLR/FDP.
Ce parti, autrefois force de proposition, est devenu la filiale locale des intérêts bruxellois. Il s’agenouille devant l’Union européenne avec la ferveur d’un commis de bureau en mal de reconnaissance.
Sa politique ? Négocier à reculons, céder sans contrepartie, signer tout ce que les technocrates exigent. Son idéal ? Une Suisse dissoute dans le moule européen, fiscalement normalisée, juridiquement soumise, économiquement docile.
ls osent encore parler de “compétitivité” alors qu’ils bradent ce qui nous en donnait l’avantage : notre fiscalité, notre neutralité, notre liberté législative.
Les exils fiscaux comme celui de de Planta ne sont pas des anomalies : ils sont les conséquences directes de cette trahison programmée.
Le PLR n’est plus un parti bourgeois : c’est un parti de classe démissionnaire.
Une classe qui s’enrichit encore tout en préparant le lit de son propre effondrement. Une élite qui n’a plus de patrie que son portefeuille, plus de loyauté que celle dictée par les lobbies, plus de vision que celle imposée par Bruxelles.
Ceux-là, il ne faut plus les ménager. Il faut les nommer. Les dénoncer. Et les combattre. Car à force de céder, ils ne nous laissent que la honte — et bientôt, plus rien à défendre.
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